C’est quoi le statut d’Auto-entrepreneur ?
Qu’il s’agisse de démarrer une entreprise ou simplement de bénéficier d’un système fiscal et social réduit, le statut juridique de l’entrepreneur automobile a séduit les entrepreneurs individuels. Le statut d’auto-entrepreneur vous permet de démarrer une activité professionnelle rapidement et avec des formalités administratives réduites. Il s’agit d’un statut idéal pour tester une activité ou assurer la viabilité d’un projet. En outre, il convient de noter que le statut d’entrepreneur automobile est en fait un régime fiscal et social. En fait, il ne s’agit nullement d’une forme juridique. Ainsi, un entrepreneur automobile peut exercer ses activités sous la forme d’une entreprise individuelle ou même d’une EIRL. Cependant, le statut d’auto-entrepreneur devenu microentrepreneur depuis 2016 a subi quelques ajustements au cours de la dernière année. Qu’en est-il du statut d’un Auto-entrepreneur ? En 2018 ?
I/Le statut d’auto-entrepreneur 2018
A) Accéder au statut juridique de l’entrepreneur automobile
Encore une fois, il convient de rappeler que depuis le 1er janvier 2016, le statut d’auto-entrepreneur est qualifié de microentrepreneur. En fait, une fusion des deux statuts a été réalisée ce jour-là. Cette fusion vise à promouvoir l’introduction de nouvelles activités entrepreneuriales. En effet, le statut d’entrepreneur automobile est facilement accessible en 2018. Alors, comment obtenir le statut d’entrepreneur automobile ?
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Il suffit de soumettre une déclaration d’activité et de respecter les seuils d’éligibilité spécifiques pour ce statut. En fait, il vous suffit de créer un formulaire d’inscription pour Remplissez le statut Autoentrepreneur 2018, puis soumettez une déclaration en ligne qui conduit à l’enregistrement de l’entrepreneur automobile auprès du registre compétent en fonction de son activité. Cependant, l’auto-entrepreneur qui exerce une activité artisanale doit suivre une formation pour se préparer à l’installation obligatoire . Cependant, certaines activités ne peuvent pas être menées en tant que micro-entreprise. Cela est particulièrement vrai pour certaines activités agricoles, artistiques ou libérales.
Enfin, les demandes d’assistance, notamment auprès de l’ACCRE, peuvent être faites au moment de l’enregistrement pour le statut d’entrepreneur automobile .
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B) Les seuils pour le statut d’auto-entrepreneur 2018
L’avantage du statut d’indépendant ne peut être revendiqué que si certains plafonds de chiffre d’affaires (chiffre d’affaires) sont atteints.
En fait, le statut d’entrepreneur automobile en 2017 ne pouvait pas seulement être utilisé par des entrepreneurs dont le chiffre d’affaires était inférieur à :
- 82 800 euros pour les activités commerciales impliquant la vente de biens, les activités de restauration et les services d’hébergement (à l’exception des locations meublées) ;
- 33 200 euros pour les services et les professions libérales.
Cependant, les seuils pour le statut d’entrepreneur automobile en 2017 ont été doublés par rapport au statut d’entrepreneur automobile de 2018. En fait, le statut d’entrepreneur automobile 2018 est disponible pour les entrepreneurs dont le chiffre d’affaires est inférieur à :
- 170 000 euros pour des activités commerciales telles que la vente de biens, les activités de restauration et les services d’hébergement ;
- 70 000 euros pour les services et les professions libérales.
En outre, il convient de noter que ces seuils sont susceptibles d’être inférieurs au cours de la première année d’exploitation. sera. En fait, les seuils indiqués concernent une année entière d’activité. Dans le cas contraire, il est nécessaire de calculer le seuil pour la micro-entreprise créée au cours de l’année. Celle-ci sera la même. Par conséquent, les seuils de la première année sont calculés proportionnellement à la durée de l’activité de la micro-entreprise.
Ici aussi, le statut d’auto-entrepreneur en 2018 permet l’exercice d’une activité mixte. En fait, l’auto-entrepreneur pourrait fournir une activité de vente de biens et de services. Dans ce cas, les deux seuils d’AC doivent être atteints simultanément. L’auto-entrepreneur n’a donc pas à générer un chiffre d’affaires de plus de 170 000 euros, car il sait que le chiffre d’affaires propre à ses services ne doit pas dépasser 70 000 euros.
C/ Avantages et inconvénients du statut d’auto-entrepreneur
1. Les avantages du statut d’indépendant
Le statut L’entrepreneur automobile 2018 prévoit des formalités simplifiées pour la constitution : selon le type d’activité exercée, il suffit de s’inscrire auprès du RCS ou de la RM. Toutefois, le micro-entrepreneur est exonéré de frais d’inscription a/ Formalités simplifiées . Il est donc rentable de démarrer un travail dans le cadre du statut d’auto-entrepreneur. Il n’y a pas de statuts, pas de constitution d’entité juridique, seulement une déclaration de début d’activité.
Ici aussi, l’auto-entrepreneur n’a pas besoin des services d’un auditeur. En fait, la comptabilité est facilitée. Il leur suffit de suivre leurs ventes sur un carnet (livre de recettes et registre des achats) ou sur un support informatique personnalisé.
b/ Traitement des avantages fiscaux et sociaux
Les charges sociales et fiscales qui pèsent sur le statut d’entrepreneur automobile 2018 est connu à l’avance. En fait, les cotisations sociales sont versées à un taux forfaitaire qui est appliqué directement au chiffre d’affaires de l’entreprise. Ici aussi, l’auto-entrepreneur explique son chiffre d’affaires sur une base mensuelle ou trimestrielle afin de déterminer le montant des cotisations sociales et des cotisations qu’il doit payer. Ces cotisations sociales sont calculées sous la forme d’un montant forfaitaire. Sous le statut d’entrepreneur automobile en 2017 , ceux-ci se situaient donc dans le ratio de :
- 13,1 % pour les activités commerciales ;
- 22,7 % pour la fourniture de services ;
- 22,5 % pour les professions libérales.
Sous le statut d’auto-entrepreneur en 2018 , les prix sont à nouveau :
- 12,8 % pour les activités commerciales ;
- 22 % pour les autres activités.
En outre, le statut d’indépendant entraîne une réduction de l’assiette fiscale . En fait, un Réduction pour les bénéfices imposables. Cela devrait :
- 71 % de chiffre d’affaires pour les activités commerciales et d’hébergement ;
- 50 % du chiffre d’affaires pour les autres activités de BIC ;
- 34 % du chiffre d’affaires pour les activités BNC.
Cependant, les micro-entreprises qui ne dépassent pas certains seuils ont droit à la libération unique de l’impôt sur le revenu (IR). Ces seuils sont calculés en fonction du quotient familial et sont basés sur les recettes fiscales de la micro-entreprise en N-2, ce qui signifie que la micro-entreprise qui souhaite bénéficier de l’allègement IR en 2018 doit s’assurer que ses recettes fiscales ne dépassent pas certains seuils en 2016. Les taux de ces paiements de secours sont les suivants :
- 13,80 % pour les activités commerciales et les services d’hébergement ;
- 23,70 % pour la fourniture de services ;
- 24,20 % pour les activités libérales.
Enfin le système fiscal de la micro-entreprise vous permet d’exercer une franchise sur la base de la TVA. En conséquence, le micro-entrepreneur ne facture pas la TVA à ses clients et ne récupère pas la TVA payée par ses fournisseurs.
c/ Le cumul du statut d’auto-entrepreneur avec d’autres formes juridiques
Comme cela a déjà été mentionné, le statut d’entrepreneur automobile n’est en aucun cas une forme juridique. Ce n’est qu’un système fiscal et social. Ainsi, il est possible de combiner le statut d’entrepreneur automobile en 2018 avec le statut de l’EIRL. Les micro-entrepreneurs peuvent ainsi protéger leurs actifs personnels. Dans le cas contraire, l’auto-entrepreneur fonctionnera sous la forme d’une entreprise individuelle.
2. Les désavantages du statut de travailleur indépendant La franchise basée sur la TVA fait partie des avantages et des inconvénients du statut d’indépendant. En fait, le micro-entrepreneur facture ses clients pas de TVA, mais il ne peut pas non plus récupérer la TVA qu’il a payée auprès de ses fournisseurs.
De plus, le statut d’entrepreneur automobile en 2018 ne permet aucune déduction des coûts. Ainsi, si le montant des dépenses est supérieur au montant de la déduction des bénéfices imposables, le système des micro-entreprises perd son attrait.
Après tout, le statut d’entrepreneur automobile en 2018 , même si les seuils ont été relevés, offre des perspectives de développement limitées. En effet, le micro-entrepreneur doit veiller à ne pas dépasser les seuils s’il souhaite conserver les avantages qu’offre ce régime.
II/ La sortie du régime d’auto-entreprise
A) La sortie du statut d’auto-entrepreneur lorsque les seuils sont dépassés
Les auto-entrepreneurs qui fixent les seuils spécifiques à la réglementation des micro-entreprises peuvent bénéficier d’une période de tolérance d’un an. Toutefois, cette tolérance ne s’applique pas si les seuils sont dépassés ; dès la première année d’activité. Si les seuils sont dépassés au cours de deux années consécutives, l’entrepreneur perd l’avantage du statut d’indépendant. Il est alors considéré comme un entrepreneur individuel et est soumis au système fiscal réellement simplifié. Cette transition vers le statut d’entreprise individuelle entraînera également un affaiblissement du système de sécurité sociale des indépendants (ancien RSI).
Il y a un seuil majoré de 91 000 euros pour les activités d’achat et de vente et de 35 200 euros de recettes pour la fourniture de services, ce qui est conforme aux seuils accrus pour l’exonération de TVA. Comment fonctionne cette période de tolérance ? Tant que votre chiffre d’affaires ne dépasse pas ce seuil majoré, les entrepreneurs automobiles avec une période de tolérance de 2 ans.
Il est à noter que cette période de tolérance ne s’applique pas en premier lieu. Année d’activité : Si le seuil calculé par rapport à votre première année d’emploi est dépassé, vous perdez le bénéfice du plan de micro-entreprise sans avoir droit à cette période de tolérance.
B) Sortie volontaire du régime des microentreprises
Comment puis-je me désinscrire du statut d’indépendant ? La sortie du régime du travail indépendant est facile. En fait, il suffit d’exprimer une option pour le véritable système fiscal . Cette option doit être formulée avant le 1er février de l’année pour laquelle l’entrepreneur souhaite quitter le régime des micro-entreprises.
C) Et après ça ?
Le régime des micro-entreprises est particulièrement intéressant au début d’une activité. Il se désintéresse de l’entrepreneur qui J’aimerais développer. Il peut être intéressant de passer à une autre forme juridique mieux adaptée au développement de l’entreprise. Quel statut devriez-vous choisir après celui d’auto-entrepreneur ?
De nombreux statuts peuvent correspondre à l’entrepreneur qui souhaite développer son entreprise. En fait, il pourrait fonctionner sous la forme d’un EIRL et ainsi protéger ses actifs personnels. Ici aussi, l’entrepreneur peut vouloir exercer son activité au sein d’une entreprise individuelle et avoir ensuite le choix entre EURL et SASU. Enfin, l’entrepreneur peut créer une SAS ou une SARL s’il souhaite exercer son activité en collaboration avec des partenaires.