Quel statut pour une SAS ?

La société anonyme simplifiée, sous l’acronyme SAS, continue de connaître un grand succès auprès des fondateurs de sociétés. Ces dernières années, cette forme juridique a même dépassé la très appréciée SARL en termes de sociétés les plus fréquemment fondées en France. En outre, de nombreuses sociétés à responsabilité limitée se sont transformées en SAS, en partie en raison de leur fiscalité très avantageuse et de leur mode de fonctionnement et d’organisation très flexible. C’est également l’une des raisons pour lesquelles les PME, les start-ups et les chefs de projet à fort potentiel de développement se tournent vers SAS pour donner vie à leur projet. Avant de commencer à créer une telle structure, il est bien entendu préférable de disposer de toutes les informations nécessaires pour éviter les mauvaises surprises. Qu’est-ce qu’un SAS ? Qu’est-ce qui caractérise cette entreprise très appréciée des entrepreneurs ? Comment fonctionne ce type de structure et comment s’organise-t-il ? quelles sont les formalités de création, Changement et fermeture ? Les lignes suivantes vous expliquent tout ce que vous devez savoir sur un SAS.

SAS : définition

SAS est une société commerciale qui implique qu’au moins deux personnes mettent en commun leurs contributions. Il faut donc la distinguer de la SASU (sociétés par actions individuelles simplifiées), qui ne peut avoir qu’un seul partenaire.

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La SAS, fondée par la loi du 3 janvier 1994, s’adresse à tout entrepreneur qui souhaite fonder une société anonyme (SA) sans en subir les inconvénients. De plus, ce statut juridique permet la création d’une organisation interne quasiment sur mesure. La force de SAS réside également dans le fait que tout objet social peut lui être attribué tant qu’il est conforme à la loi. En conséquence, l’entrepreneur exerce des activités civiles, commerciales, industrielles, agricoles, artisanales ou libérales, un SAS peut être créé, qui reste une société de négoce dans sa forme.

Toutefois, il convient de noter que cette forme juridique n’est pas adaptée aux activités soumises à des conditions d’exercice particulières. Cela vaut notamment pour les assurances, la capitalisation, l’épargne, les investissements, les activités de crédit différé ou de tabac, et les laboratoires de biologie médicale.

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Les principales caractéristiques de ce statut juridique

Si les points forts de SAS ne sont plus à démontrer, sa popularité tient également au fait qu’il convient aux grandes entreprises qui ont la possibilité de mieux contrôler leur filiale et aux PME qui souhaitent démarrer avec peu de financement. Son attrait tient également au statut d’employé assimilé de son président.

Capital social SAS

Comme toutes les sociétés commerciales, le SAS doit avoir un avoir un capital social fixe. Toutefois, la loi n’exige pas de montant minimum. En ce sens, un SAS peut être fondé symboliquement avec seulement 1€. En pratique, ce montant peut bien entendu être augmenté pour assurer le bon fonctionnement de la structure.

Si le SAS suscite autant l’intérêt des entrepreneurs, toutes sortes de contributions peuvent être apportées dans le cadre de la formation de capital fixe ou variable afin de démarrer leurs activités sous cette forme juridique. En fait, les partenaires fondateurs ont la possibilité de choisir entre trois types de contributions différents :

  • Contributions en espèces (somme d’argent) Contributions en nature
  • (biens mobiliers ou immobiliers) Contributions
  • dans l’industrie (contribution non financière immatérielle)

Dans tous les cas, seule la fourniture de biens est naturelle et les espèces contribuent à la formation du capital social. Ils doivent être libérés dès que le SAS a été créé selon les règles suivantes :

  • Délivrez la moitié des documents de travail pour les rédiger et les déposer sur un compte bancaire professionnel pour le compte de l’entreprise, auprès d’un notaire ou auprès de la Caisse des Dépôts et Consignation dans les 8 jours suivant leur paiement. Les 50 % restants peuvent être débloqués en un ou plusieurs versements dans les 5 ans suivant l’enregistrement de la société.
  • Approbation immédiate de toutes les contributions en nature et enregistrement de chaque propriété dans les statuts. La description, la notation, l’identité des partenaires et le nombre d’actions en échange doivent être inclus.

Bon à savoir :

Pour que SAS puisse développer très rapidement sa taille et ses activités, le capital social peut augmenter ou diminuer sans avoir à convoquer une AGE (assemblée générale extraordinaire), à condition que le capital soit variable.

Le

leader S’il peut y avoir plusieurs organes de direction au sein d’un SAS, seule la nomination d’un président est obligatoire. Ce dernier a pour mission de représenter SAS vis-à-vis des tiers et d’assurer le bon fonctionnement de la structure. Il peut s’agir d’une personne physique (salarié de l’entreprise ou d’un tiers de l’entreprise) ou d’une personne morale nationale ou étrangère. Cependant, le président de la SAS doit être capable de gérer et de gérer une entreprise.

En termes de statut social, le président du SAS relève du système des employés. En tant que tel, il est connecté au système général de sécurité sociale et peut donc fournir une assurance maladie, une assurance maternité et accident du travail, une assurance pension et des allocations familiales. En revanche, il ne bénéficie pas d’assurance-chômage.

Les partenaires

Pour la création d’un SAS, le imposer un nombre minimum de partenaires. En revanche, il n’y a pas de seuil maximum. Dans cette optique, il doit y avoir au moins deux personnes pour procéder à la création de ce type de structure. Il convient également de noter que SAS est ouvert à tous les types de partenaires, qu’il s’agisse d’une personne physique ou d’une personne morale. Vous n’avez pas non plus besoin d’avoir la capacité commerciale nécessaire pour établir un partenariat avec un SAS. Inaccessible aux mineurs ou aux adultes, rien ne vous empêche de créer un SAS.

De plus, contrairement au président du SAS, les partenaires ne sont liés par aucun régime social. Ils ne bénéficient donc pas d’une protection sociale. Toutefois, ces derniers peuvent devenir des employés de l’entreprise sous certaines conditions. Dans ce cas, ils peuvent contribuer à la sécurité sociale générale.

Fiscalité flexible

Le SAS est soumis par défaut à l’impôt sur le revenu des sociétés (IS) de 33,33 %. Cela signifie que les bénéfices générés annuellement par l’entreprise sont soumis à l’impôt. Les dividendes sont donc imposés selon les règles qui s’appliquent aux revenus de capitaux mobiliers.

Cependant, les partenaires peuvent choisir une option et, sous certaines conditions, une obligation fiscale (IR). Dans ce cas, les bénéfices imposables sont intégrés dans l’impôt sur le revenu de chaque partenaire en tant que gains industriels et commerciaux (BIC) proportionnellement à leur participation dans l’entreprise.

Responsabilité limitée au montant des contributions

Si SAS séduit autant les entrepreneurs, c’est aussi et surtout parce que ce statut juridique présente l’avantage de protéger les actifs personnels des associés. En fait, en tant qu’entité juridique distincte, SAS a une existence indépendante de celle de ses fondateurs. Par conséquent, la responsabilité de chacun partenaires et le Président strictement limités à leurs contributions respectives aux créanciers. Cela signifie qu’en cas d’endettement ou de difficultés financières, ils ne risquent que leur participation au capital social.

Toutefois, en cas d’erreurs de gestion, la responsabilité civile et pénale des dirigeants peut être engagée. Surtout lorsqu’il n’y a aucune information sur la gravité de la situation de l’entreprise ou le non-paiement des cotisations sociales alors que les flux de trésorerie sont bons.

Zoom sur la façon dont un SAS est organisé et comment il fonctionne

Bien que SAS soit une personne morale régie par les règles de fonctionnement des sociétés commerciales et soumise aux réglementations communes à toutes les sociétés cotées dans le Code civil, ainsi qu’aux réglementations du Code de commerce (L.227-1 à L.227-20 et L.224-1 à L.244-4), elle reste relativement non réglementée légalement. En outre, les règles de fonctionnement du SAS sont est devenu plus souple depuis l’entrée en vigueur de la loi sur la modernisation de l’économie du 4 août 2008. Un assouplissement qui a été renforcé par la loi Sapin-2 du 1er avril 2017 sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique. En fait, les règles de fonctionnement et d’organisation de SAS sont donc largement déterminées par les partenaires au moment de la rédaction des statuts, qui sont établis par acte privé ou par action authentique. Par conséquent, toutes les informations concernant la structure, ainsi que les informations essentielles à son bon fonctionnement, sont préalablement spécifiées dans ces actes constitutifs.

Comment les décisions sont-elles prises dans un SAS ?

Afin d’offrir aux entrepreneurs une forme d’organisation flexible, la plupart des règles de fonctionnement sont définies dans un SAS d’un commun accord entre les parties. Cependant, toutes les décisions n’exigent pas toujours une convocation, un vote ou même les règles de quorum doivent être respectées. Seules les décisions de capital sont prises lors de l’assemblée générale annuelle (AG), qui a lieu une fois par an. Ces décisions concernent notamment :

  • L’approbation des états financiers annuels et la distribution des bénéfices.
  • Le changement des systèmes sociaux.
  • L’augmentation de capital.
  • La nomination de l’auditeur.
  • transformation en une autre forme juridique.
  • La fusion ou la division.
  • La dissolution a fait suite à la liquidation de la société.

Il convient de noter qu’une réunion extraordinaire peut avoir lieu lorsque des décisions importantes sont associées par le gTLD.

Les organes directeurs d’un SAS

Comme nous l’avons déjà vu, la loi exige la nomination d’un président. En particulier, il s’agit du seul organe décisionnel statutaire pour l’administration de SAS. Ainsi, les partenaires peuvent, en fonction des les besoins de l’entreprise nomment un conseil d’administration ou même un ou plusieurs administrateurs. En tant que représentant légal de SAS, le président est l’homme fort de la structure. En ce sens, il concentre la plupart des pouvoirs et gère toutes les tâches quotidiennes de gestion. En outre, il peut décider de :

  • des contrats qui lient l’entreprise.
  • Affaires sociales de premier plan.
  • Convoquez les partenaires pour une assemblée générale.
  • Embaucher ou licencier des employés
  • Éliminez les biens sociaux.
  • Conclure

De toute évidence, les pouvoirs du président sont volontairement limités socialement par le SAS, mais aussi par les statuts ou l’accord de partenariat.

Comptabilité pour un SAS

À l’instar d’une SA, SAS est obligée de tenir un système comptable quelle que soit sa taille. Cela inclut l’obligation de :

  • Gardez une trace chronologiquement tous les processus qui affectent les actifs de l’entreprise.
  • Réglez la facturation en fonction des conditions de tissu et de forme prévues.
  • Effectuer des inventaires au moins une fois par an pour déterminer la présence et la valeur des actifs et des passifs.
  • Conservez tous les documents comptables.
  • Préparer et publier des états financiers annuels.

La gestion des comptes SAS nécessite également la nomination d’un auditeur (CAC). En revanche, le recours à un auditeur n’est pas obligatoire, mais il est fortement recommandé.

En outre, SAS peut bénéficier d’un allègement comptable si les ventes ne dépassent pas deux des seuils suivants :

  • 4 millions d’euros du solde total
  • 8 millions d’euros hors TVA
  • 50 employés.

Financier

valeurs mobilières Il est strictement interdit à un SAS de demander des titres financiers au public. En d’autres termes, cette structure ne peut pas proposer de vendre ses obligations à l’individu ni même être cotée en bourse. En revanche, depuis 2009, SAS est en mesure d’émettre des obligations à des investisseurs qualifiés ou à un cercle de moins de 150 investisseurs.

collectes

Pour les entrepreneurs qui souhaitent utiliser l’aide de business angels ou de fonds communs de placement pour assurer la croissance de leur structure et de leur activité, SAS n’est en aucun cas la forme juridique la plus appropriée. En fait, il est possible de prévoir des clauses dans le statut pour protéger les fondateurs et les empêcher de perdre du pouvoir après une levée de fonds.

Qu’en est-il des formalités liées à la création d’un SAS ?

SAS bénéficie d’une certaine attractivité auprès des fondateurs d’entreprises, due en partie à la simplification formalités fondatrices. Comme pour toute entreprise de vente au détail, la création d’un SAS implique naturellement de passer par un certain nombre d’étapes importantes et diverses formalités administratives :

  • Rédigez et signez des statuts avec des informations contraignantes, des clauses légales spécifiques et d’autres mentions qui entrent en concurrence avec le bon fonctionnement du SAS.
  • Paiement du capital social sur un compte bloqué.
  • Demande d’enregistrement, accompagnée des documents requis, auprès du cabinet d’avocats du tribunal de commerce ou du centre des formalités commerciales (CFE).

En outre, une demande d’enregistrement en ligne pour un SAS est tout à fait possible. En ce sens, l’entrepreneur peut réaliser la création :

  • Seul avec un guichet unique (via le site web guichet-companies.fr).
  • Accompagné d’une plateforme juridique en ligne ou d’une technologie juridique.

Modifications des statuts d’un SAS : ce qu’il faut savoir

Au cours de la vie sociale du SAS, il arrive que des événements importants se produisent et entraînent des modifications des statuts. Il s’agit d’une décision cruciale qui nécessite l’unanimité des partenaires ou la décision du responsable. Il doit suivre une procédure clairement définie :

  • Résolution visant à modifier les statuts.
  • Enregistrez la décision enregistrée dans un rapport en fonction des conditions de tissu et de forme prédéfinies.
  • Enregistrement du protocole auprès du Corporate Income Tax Services (YOU) dont dépend le SAS (si la nature de la modification réglementaire l’exige).
  • Demande de modification de l’enregistrement auprès du greffe du tribunal de commerce ou du CFE compétent dans un délai maximum d’un mois après la préparation du protocole.

Bon à savoir :

Quand le Si l’une des informations contenues dans la déclaration Kbis est concernée, il est nécessaire d’informer les tiers du changement intervenu au sein du SAS. Il est donc important de publier la décision dans un JAL (Legal Announcement Journal) autorisé du département où se trouve le siège social.

Clôture d’un SAS : le cours de la liquidation de la dissolution

Difficultés économiques, désaccords entre partenaires, annulation de statuts par décision de justice, envie de réaliser un autre projet… plusieurs raisons peuvent expliquer la décision de fermer un SAS de la manière attendue. Dans ce cas, une procédure de dissolution et de liquidation doit être suivie. Pour plusieurs formalités à accomplir :

  • décision relative à la dissolution du SAS par les associés.
  • Configurez un protocole de résolution.
  • L’insertion un avis de dissolution dans un JAL afin d’informer les tiers de la décision prise.
  • enregistrement de l’acte de dissolution auprès des autorités fiscales.
  • Dépôt d’un dossier de dissolution auprès du CFE autorisé ou du cabinet d’avocats du tribunal de commerce.
  • Désignation du liquidateur qui devient l’entité juridique responsable de SAS vis-à-vis des tiers.
  • clôture de la liquidation.
  • Publication de l’avis de fermeture dans un JAL.
  • Demande d’annulation de l’enregistrement de la société auprès du RCS.

Autres formes juridiques

La SARL

EURL

SASU

Le statut d’auto-entrepreneur

Le SCI

Die Eirl au

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